Depuis le 1er avril 2025, les règles encadrant le prêt à taux zéro ont été assouplies. Ce prêt sans intérêt, destiné à financer une partie de l’achat d’une résidence principale, peut désormais être mobilisé pour l’acquisition de maisons individuelles neuves dans tout le pays, ce qui n’était jusqu’alors pas permis jusqu’alors dans le cadre d’un achat classique. Cette mesure vise à faciliter l’accès à la propriété pour un plus grand nombre de ménages, en particulier dans les zones rurales et périurbaines.
Le montant accordé dans le cadre du PTZ dépend du type de logement et des ressources du foyer. Pour une maison neuve par exemple, le prêt peut représenter entre 10 % et 30 % du montant total du projet. Dans le cas d’un appartement neuf, cette part peut atteindre 50 %. Le calcul tient compte de la composition familiale et de la localisation du bien. Pour être éligible, le logement doit être considéré comme neuf, c’est-à-dire achevé depuis moins de cinq ans.
Le prêt à taux zéro ne peut financer l’intégralité de l’achat immobilier. Il doit ainsi être complété par d’autres formes de financement comme un prêt bancaire classique ou un prêt d’accession sociale. Son principal avantage reste l’absence d’intérêts, de frais de dossier et d’expertise. Il permet ainsi de réduire le coût global de l’emprunt, tout en allégeant le poids des mensualités.
Ce nouvel encadrement est prévu jusqu’au 31 décembre 2027. Le PTZ continue par ailleurs à s’appliquer, sous conditions, à d’autres types de projets : acquisition d’un logement ancien, rachat du logement social occupé ou transformation d’un local en habitation. Pour connaître le montant estimatif auquel un ménage peut prétendre, un simulateur en ligne est proposé par l’Anil. Ce recentrage du dispositif constitue une opportunité particulièrement intéressante dans un contexte immobilier en pleine évolution.